« Qu’est-ce que l’innovation sans une bonne dose d’échec ? » La phrase de Nicolas Brusson, CEO et co-fondateur de BlaBlaCar, publiée sur le site Medium le 8 septembre dernier remet le sujet du droit à l’échec au cœur des débats. D’autant plus en cette période marquée par la crise liée à la Covid-19, où les entreprises devront se différencier en innovant.
Si le sujet fait débat en France, c’est que l’échec ne va pas de soi, contrairement à d’autres pays comme les États-Unis. Isabelle Saladin, fondatrice des Rebondisseurs français, en sait quelque chose. Cette entrepreneuse a travaillé aux États-Unis avant de venir en France fonder une société. Et de subir le regard négatif sur l’échec dans l’Hexagone. « Outre-Atlantique, on vous demande en entretien quel est votre plus gros échec, explique-t-elle. Et si vous n’en avez pas un, c’est suspect. Les Américains ne glorifient pas l’échec, mais la capacité à rebondir. C’est là que les mentalités doivent changer en France ».
Source : à quand le droit à l’échec en entreprise ? – re.sources