Face à l’écueil du leadership pyramidal et descendant, de nouvelles pratiques et façons d’agir apparaissent, davantage tournées vers l’autre.
On se heurte, ces dernières années, à une vision encore étriquée du leadership où le leader se doit d’être le « fort », le « sachant », le « bon communiquant ». Un leader qui sait mobiliser et créer du « followership » grâce à son expertise. On oublie trop souvent que derrière ce fantasme de leadership super-héroïque, il y a un être humain qui, la plupart du temps, a usé sa vie à emmagasiner du savoir sans trop se préoccuper de son application et surtout, sans se soucier le moins du monde de soigner un relationnel quelconque. Car selon lui, la « popote relationnelle », c’est pour le manager (c’est-à-dire ces « gentils animateurs » qui passent leur temps à gérer des questions de conflits d’ego). C’est au moment où le leader se retrouvera confronté à sa réalité de manager que les ennuis commenceront, car aujourd’hui aucun dirigeant ne peut se limiter à un rôle de leader et écarter complètement ce qui relève de la tâche managériale. Même un poste de direction d’ingénierie suppose une interaction transversale avec d’autres départements, une mise en relation avec d’autres équipes, même si ce n’est pas une équipe « dédiée ». La clé de réussite de ce passage délicat d’un leadership maîtrisé au travers d’un management juste passe par le comportemental et en particulier par ces nouvelles aptitudes qu’on appelle les compétences « subtiles ».
Source : » Ces compétences « subtiles » qui favorisent un leadership de cœur