FOCUS – Les entreprises testées dans le cadre de la lutte contre la discrimination à l’embauche recevront des CV fictifs. Ces derniers comporteront deux variables d’ajustement: le nom et l’adresse de domiciliation. L’âge ou l’apparence physique, plus discriminants encore, ne sont en revanche pas pris en compte.
En mai 2018, Emmanuel Macron annonçait son intention de soumettre toutes les entreprises du SBF 120, les 120 plus grosses capitalisations boursières françaises, à des tests anonymes pour détecter les cas de discrimination à l’embauche. À partir de 2019 et durant trois ans, quarante d’entre elles devaient subir chaque année ce «testing», soit 120 au total. C’est désormais chose faite selon le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, qui a précisé dimanche 3 février sur France Inter que les premiers résultats tomberaient fin mars.
Source : Discrimination à l’embauche: comment va se dérouler le «testing» lancé par le gouvernement