La période de confinement « renforcée », annoncée par le chef de l’état dans son allocution du 16 mars 2020, confronte tous les Français à une situation inédite qui remet en question une large partie de leurs habitudes. La combinaison de ces deux caractéristiques met à l’épreuve nos capacités d’adaptation. Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir donner une réponse adéquate à ce problème et nous ressentons donc un stress fort. […]
Dans notre cas, la réaction de stress est d’autant plus forte que nous sommes sommés de nous adapter dans deux sphères distinctes de manière simultanée : la sphère du travail où nous devons radicalement faire évoluer nos manières de travailler, et la sphère privée où nous devons également revoir nos façons de fonctionner ensemble.
Les études récentes sur les effets du confinement en Chine montrent sans surprise des niveaux d’anxiété très élevés, une régulation émotionnelle difficile (beaucoup de colère ressentie) et de nombreux cas de stress post-traumatique quand le confinement dépasse les 10 jours. La recherche sur le stress nous montre qu’à situation de stress identique, un individu souffrira moins de symptômes s’il sait activer un certain nombre de facteurs dits modérateurs.
Source : Réguler son stress en situation de confinement : les leçons du monde militaire