Du point de vue du management des ressources humaines, nos organisations peuvent souffrir de différents maux. Certains sont souvent mésestimés car liés à une mauvaise évaluation que leurs membres peuvent avoir de leurs propres compétences. Parmi ceux-ci, un biais psychologique est particulièrement destructeur pour les organisations, les collectifs et parfois même les individus eux-mêmes ayant laissé prospérer ces symptômes : l’expérience (originellement appelée syndrome) de l’imposteur. Ce billet va donc s’attacher à présenter ce concept avec le prisme spécifique des organisations où les femmes sont très présentes car les préjugés ou les données sondagières laissent penser que ce sont les femmes qui souffrent davantage de cette mauvaise évaluation de leurs compétences. Précisions enfin que ce parti pris est également dû à mon engagement au sein d’une association internationale pour les femmes en hautes responsabilités : PWN ou Professional Women’s Network (pour davantage d’information sur PWN Global, cf. son site institutionnel).