Pratique millénaire héritée de différentes traditions, dont le taoïsme et le bouddhisme, la méditation fait aujourd’hui partie intégrante des soins médicaux. En complément des traitements thérapeutiques conventionnels, elle participe, par exemple, à la prise en charge de la douleur chronique, de l’addiction ou de la dépression. Pourrait-elle contribuer à prévenir les pathologies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ? C’est la piste ouverte par des scientifiques de l’Inserm, dans le cadre du programme de recherche européen Medit-Ageing. Les premiers résultats, publiés en octobre 2022, dans la revue britannique « JAMA neurology », sont encourageants. Le point avec la directrice de recherche Inserm, Gaël Chételat, de l’équipe NeuroPresage de l’Unité Inserm U1237 à l’université de Caen.