Résilience organisationnelle : après le choc, la conscience et l’action – HBR

Les entreprises ont elles aussi besoin de retrouver la santé.

Au-delà même du dramatique aspect sanitaire, les effets post-Covid-19 sont considérables pour ceux qui ont traversé l’épreuve et, plus largement, pour une majorité de la population mondiale. Il s’agit bien d’un traumatisme à grande échelle, au sens des théoriciens de la résilience, largement inspirés des travaux de la psychiatrie et de la psychanalyse : « Le terme de traumatisme est employé lorsque l’on cherche à désigner l’impact psychique d’un événement (une séparation, un deuil, un accident, une maladie, etc.) qui a marqué douloureusement l’existence d’une personne. »

Les premières études réalisées en Chine sur les effets du confinement montrent l’importance des effets psychologiques (stress aigu, détresse, dépressions, etc.) et donnent une idée des potentiels troubles post-traumatiques à venir. Le déconfinement est aussi une source de difficultés, non seulement sanitaires, mais aussi psychologiques, sociales et économiques. Les salariés retournent sur leur lieu de travail, ce qui signifie non seulement adopter des mesures et précautions sanitaires importantes, mais aussi mettre en œuvre un grand nombre de mesures de soutien, de réapprivoisement des lieux, des activités et des modes relationnels. Pour beaucoup, cette période a été éprouvante, mais a aussi permis une prise de conscience parfois profonde des priorités de vie. De façon plus ou moins consciente, chacun a amorcé une forme de résilience.

Source : Résilience organisationnelle : après le choc, la conscience et l’action – HBR