Avec la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 et le retour du confinement, la question de la santé mentale des étudiants en France, déjà évoquée lors du premier confinement, a ressurgi. Or, il n’existe pas dans notre pays de mesures systématisées de la santé mentale des étudiants.
Les sources d’informations principales sont les études menées par l’Observatoire de la Vie étudiante (OVE), les enquêtes des organisations et mutuelles étudiantes ou encore celles réalisées par diverses équipes de recherches. Les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas tenus aujourd’hui de disposer d’indicateurs sur la santé mentale de leurs étudiants et, de fait, très peu en ont.
Dans ce contexte la question du choix desdits indicateurs est primordiale. En effet, si l’on souhaite pouvoir évaluer les politiques de prévention et la prise en charge des étudiants, il est important de pouvoir comparer les résultats, d’une part à d’autres populations, et d’autre part, sur plusieurs périodes temporelles.
Malheureusement, à l’heure actuelle, cet exercice est compliqué par l’hétérogénéité des méthodologies et des outils d’évaluation.
Source : Pourquoi la souffrance psychologique des étudiants est difficile à appréhender