Fervente adepte de la bienveillance au travail pour lutter contre les situations et les comportements toxiques au travail, je constate néanmoins régulièrement en tant que consultant et chercheur que ce concept est souvent mis à mal dans son application dans les organisations, au point de favoriser la résurgence des risques psychosociaux qu’il devait contribuer à résorber. Comment un tel paradoxe est-il possible ? Comment revenir aux fondements de la « vraie » bienveillance au travail, celle qui permet justement de lutter contre le développement des risques psychosociaux ? Telles seront les questions traitées dans cet article.