L’explosion du recours au télétravail en raison de la crise sanitaire a, logiquement, amené les entreprises à penser ou repenser leurs modes d’organisation et de management du travail. Ainsi, la question du contrôle des salariés (vis-à-vis du contenu de leur travail, de son suivi, de l’atteinte des objectifs, etc.) dans un contexte d’éloignement physique est devenue encore plus prégnante, du fait de l’impossibilité de vérifier « en vrai », dans les faits, le respect des horaires et/ou des consignes de travail.
En juin dernier, une étude menée aux États-Unis soulignait un intérêt sans précédent des entreprises pour les logiciels de surveillance. Entre janvier et avril 2020, les intentions d’achats pour les logiciels de surveillance à distance des employés avaient en outre été multipliés par plus de 50.
Au regard de ces éléments, peut-on considérer être entrés dans l’ère de l’hypersurveillance, voire du flicage, des salariés en télétravail ?
Source : Votre patron a-t-il le droit de vous espionner lorsque vous télétravaillez ?